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Revue de Médecine Interne ; 42:A279-A280, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1537020

ABSTRACT

En fonction des séries, jusque 40 % des patients atteints de lupus systémique (LS) présenteraient des auto-anticorps anti-INFα. Ces auto-anticorps sont pour la plupart neutralisants et donc potentiellement protecteurs des atteintes sévères de la maladie lupique. À l'inverse, les auto-anticorps anti-INFα prédisposent aux infections et notamment aux formes sévères d'infections virales à SARS-CoV2. L'objectif de notre étude était de caractériser, chez les patients atteints de LS, le phénotype de la maladie lupique et le risque infectieux associés à la présence d'auto-anticorps anti-INFα. Tous les patients ayant un lupus systémique admis au sein de 5 services spécialisés d'un centre hospitalo-universitaire entre 1er janvier et le 30 novembre 2020 ont été inclus et analysés de manière rétrospective. Le diagnostic de LS était conforme aux critères internationaux ACR/EULAR 2019. La recherche et la quantification des auto-anticorps IgG anti-INFα étaient réalisées par ELISA sur le sérum prélevé dans le cadre des soins à l'admission. Les caractéristiques démographiques, les antécédents médicaux, les données cliniques et biologiques, et les traitements reçus étaient documentés à partir des dossiers médicaux. La recherche auto-anticorps IgG anti-INFα a été réalisée chez 180 patients, dont 157 femmes (87,2 %), d'un âge médian de 44,5 ans [34–54]. La durée médiane d'évolution du LS était de 10 ans [4–20] pour une médiane de score d'activité SLEDAI à l'admission de 2 [0–4]. Cinquante-quatre patients (30 %) avaient un antécédent de néphrite lupique. Cent quarante-quatre (80 %) recevaient ou avaient reçu une corticothérapie prolongée et 99 (55 %) un traitement immunosuppresseur. Un antécédent d'infection était rapporté dans 127 cas chez 95 (52,8 %) patients. Les infections étaient principalement bactériennes (53,5 % des cas) et virales (31,5 %). Quinze patients avaient eu un COVID-19 non sévère. Neufs patients avaient un antécédent de tuberculose maladie. La présence d'auto-anticorps IgG anti-INFα était détectée chez 20 patients (11,1 %) pour un titre d'anti-IFNα compris entre 10 et 103 U/mL (médiane = 15). L'âge, le genre, le phénotype lupique et le passé infectieux ne différaient pas statistiquement entre les patients avec ou sans auto-anticorps anti-INFα à l'exception d'une plus grande fréquence de tuberculose maladie chez les patients ayant des anti-IFNα (20 % vs 3,1 %, p = 0,01). La prévalence des auto-anticorps dirigés contre l'IFNα est élevée chez les patients atteints de lupus systémique et est associée à une plus grande fréquence de tuberculose. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

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